Quelles conditions trouvait-on dans les premiers contrats de travail de BKW?

Le plus vieux document contractuel trouvé dans les archives de BKW est la convention collective de travail que BKW a signé le 1er janvier 1920 avec la Fédération suisse des ouvriers sur métaux et horlogers. Cette convention pose notamment le cadre salarial pour le personnel. À l’époque, un monteur touchait par mois entre 300 et 460 francs. Un ouvrier d’atelier qualifié, quant à lui, percevait entre 320 et 500 francs. 

Ces chiffres paraissent bas au premier abord, mais il faut les mettre en perspective. L’indice suisse des prix à la consommation, l’instrument de mesure du renchérissement, a en effet presque quadruplé depuis. Le coût de la vie était à l’époque beaucoup plus bas. Autre exemple: dans un article en ligne, SRF calculait que le personnel ouvrier d’usine dans le domaine du textile gagnait en 1900 entre 19 et 38 centimes par heure. Le salaire journalier s’élevait alors à quelques francs, et ce, 20 ans auparavant. C’est dans ce contexte qu’il faut remettre les dispositions de la CCT de 1920.

À cette époque, qui avait la moindre idée du concept de télétravail ?

Les personnes qui travaillent chez BKW ou dans l’une de ses 140 filiales s’engagent pour un métier qui a du sens. Au centre de nos préoccupations se trouvent la conscience de notre responsabilité sociale et notre contribution active à l’avenir du paysage énergétique. Ce sont des phrases que les chefs de 1920 auraient pu également prononcer. Leur définition de «l’avenir du paysage énergétique» aurait bien sûr été très différente puisque, cette année-là, la centrale hydroélectrique de Mühleberg, pionnière dans le domaine, entrait à peine en service.

D’autres aspects, aujourd’hui cruciaux pour BKW en tant qu’employeur, étaient bien sûr impensables à l’époque. Qui aurait pu expliquer au personnel de 1920 le concept du télétravail et toutes ses implications? De nos jours, BKW offre ce type de possibilité. Et voici d’autres exemples de la politique du personnel de BKW: modèle de durée annuelle du travail, conciliation vie professionnelle et vie familiale (notamment avec des offres de garde d’enfants ou un conseil social en entreprise), offres de formation continue ou restaurant du personnel.

100 ans après avoir signé la CCT de 1920, il est écrit au sujet des salaires sur le site Internet de BKW: «Nous proposons des rémunérations conformes au marché, avec des prestations sociales attrayantes. Celles-ci dépendent de la fonction et de l’expérience».

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