Deux pour qui la précision est essentielle

Lors de cet événement pilote Covid 19 du canton de Berne, 499 spectateurs pourront par bonheur être présents. Ils doivent tous être soit vaccinés, soit guéris ou soit testés. Et l’équipe dirigée par Jermann et Grunder fera tout son possible pour que cet événement se déroule également sans encombre, comme les Championnats suisses de l’an dernier.

Alors que Pascale Spychiger et ses collègues de Bâle s’occuperont de l’organisation et de la planification, Lukas Mathys et ses collègues de Grunder seront responsables de la mise en oeuvre sur place. «Nous sommes habitués à porter de grandes responsabilités. Sur les chantiers de construction, les mesures sont précises au millimètre près. Si nous ne travaillons pas très méticuleusement, des dommages importants peuvent se produire», explique Lukas Mathys, responsable des mensurations officielles chez Grunder.

Les deux bureaux connaissent aussi bien les logiciels nécessaires aux mesures que le matériel, notamment les tachymètres et les prismes. Quatre d’entre eux – deux par bureau – seront sur place, vêtus d’un uniforme, pour mesurer les distances du lancer de marteau, de disque, de poids et de javelot. «Et ce, sans gêner personne», poursuit Pascale Spychiger avec un sourire. En effet, il n’est pas si facile de faire ce travail à haute responsabilité dans le stade tout en évitant les athlètes, leur matériel de lancer et les arbitres. «Lors de tous les Championnats d’athlétisme, sans exception, tout s’est déroulé sans encombre et nous n’avons gêné personne. En outre, les mesures ont toujours été précises et rapides», déclare fièrement Pascale Spychiger. Et de bonne qualité, de sorte que non seulement les organisateurs, mais aussi et surtout les athlètes, les ont remerciés à la fin.

Naturellement, les sociétés Jermann et Grunder se sentent toutes deux honorées de pouvoir effectuer les mesures lors des Championnats suisses d’athlétisme. L’engagement lors des petits championnats municipaux est tout aussi important pour elles. Pascale Spychiger: «Grâce notamment à nos mesures professionnelles, nous contribuons à créer une atmosphère qui donne envie d’aller plus loin aux jeunes athlètes et talents: à des compétitions nationales et même internationales plus importantes. Nous voulons les motiver ainsi.» Il est donc logique que les deux entreprises ne facturent pas leur intervention et la considère comme une forme de sponsoring pour le sport et ses athlètes.

«Je me réjouis toujours énormément de nos interventions, que ce soit lors des championnats municipaux ou des compétitions nationales. C’est un sentiment formidable de pouvoir contribuer au succès d’un tel événement sportif», déclare Pascale Spychiger. Rien d’étonnant à cela, puisqu’elle a elle-même pratiqué l’athlétisme – notamment la course à pied – quand elle était adolescente. Lukas Mathys est lui aussi très impatient de découvrir ce qui l’attend. C’est sa première participation à un tel championnat et il se réjouit de cette collaboration. Tous deux espèrent vivement, avec leurs autres collègues, être tout aussi discrets et au coeur de l’action qu’un bon arbitre de football les 26 et 27 juin.