Il réduit consciemment sa consommation de viande, achète rarement des vêtements neufs et pratique autant que possible le covoiturage quand il se déplace. C’est désormais au tour de l’as du slalom de 28 ans, Daniel Yule, d’agir davantage pour le climat: dès cette saison, il roulera en électrique. Comme chaque athlète d’élite, il pouvait choisir parmi la flotte de véhicules de Swiss-Ski un véhicule essence, hybride ou électrique. Et c’est ce dernier qu’il a choisi.
La voiture, une Audi Q4 e-tron, devrait arriver fin décembre. Elle offre suffisamment de place pour ranger tous mes bagages de ski et a une autonomie de 450 km», se réjouit ce Valaisan aux origines anglo-écossaises. Avant d’opter pour une voiture électrique, Daniel Yule, qui parcourt entre 20’000 et 25’000 kilomètres par an en voiture, a demandé conseil à Didier Cuche, lui-même connu comme pilote passionné de e-tron. «Je lui ai demandé si, en tant que sportif actif, il conduirait une voiture électrique. Il m’a répondu oui. Ça m’a donné confiance», explique Daniel Yule. Désormais, il est en mission: «Je veux montrer aux autres athlètes que rien n’empêche un sportif d’élite de rouler en électrique, et j’espère ainsi pouvoir servir d’exemple.»
De la voiture au bus de l’équipe
Priska Nufer, spécialiste de 29 ans de la descente et du super-G, passe elle aussi d’un moteur à essence à une Audi Q4 e-tron à partir de cette saison. «J’ai envie d’essayer. Et si en plus je peux faire quelque chose pour l’environnement, alors c’est super», explique l’Obwaldienne qui a grandi dans une famille d’agriculteurs et qui est donc attentive à la nature et à l’environnement.
Chaque année, Priska Nufer parcourt environ 15’000 kilomètres avec sa voiture. «Souvent, nous conduisons jusqu’à un point de rencontre d’où nous partons ensuite avec le bus de l’équipe», explique-t-elle. Elle aussi s’est informée en amont. «J’ai discuté avec différentes personnes qui conduisent déjà une voiture électrique.» Priska Nufer et Daniel Yule sont en outre encadrés par BKW en matière d’e-mobilité, notamment en ce qui concerne la station de recharge à domicile. «Daniel Yule vit dans un immeuble. Nous lui apportons notre soutien et sommes en train de voir avec lui et la gestion pour qu’il puisse installer une station de recharge», raconte Peter Arnet, responsable de BKW Smart Energy & Mobility AG. Dans le cas de Priska Nufer aussi des discussions sont en cours avec le propriétaire. En tout cas, ces efforts sont loin d’être des services supplémentaires pour VIP. «Nous faisons cela pour chacun de nos clients», souligne Peter Arnet. BKW Smart Energy & Mobility AG se tient en outre aux côtés des régies immobilières, des propriétaires ainsi que des petites et grandes entreprises pour les aider et les conseiller. «L’e-mobilité a pris un essor considérable. Une voiture neuve sur quatre est déjà un véhicule électrique. Beaucoup de locataires et d’employés se renseignent sur les stations de recharge et il y a de plus en plus de pression sur les propriétaires et les régies immobilières», explique Peter Arnet.
Le Building Check, un atout
Le Building Check que propose BKW permet de planifier de manière réfléchie une électrification. «De nombreuses entreprises font l’erreur de ne pas prévoir assez de stations de recharge. Ce qui les oblige à s’équiper de nouveau deux ou trois ans plus tard», indique Peter Arnet. Le Building Check permet d’identifier en amont la meilleure solution. «Nous nous rendons sur place et déterminons la structure de recharge adaptée, la quantité d’électricité nécessaire, si la ligne d’alimentation électrique doit être étendue, ce qu’il en est des subventions du canton et ce que coûtera l’installation d’un parking au cours des prochaines années. Pour ce faire, nous nous basons sur le taux d’occupation global.» En d’autres termes: «Nous aidons les propriétaires immobiliers, les PME et les grandes entreprises à y voir plus clair en matière d’e-mobilité, afin qu’ils sachent à quoi s’attendre et comment le financer.» BKW propose également un service de contrôle électromobilité pour les flottes. Celui-ci permet de déterminer précisément et en se basant sur des données, quelles voitures à essence d’un parc automobile peuvent être remplacées par des véhicules électriques. La Fédération suisse de ski Swiss-Ski n’y a pas encore eu recours. «Mais nous sommes en contact avec BKW à ce sujet et nous enregistrons parallèlement nos prestations kilométriques et notre consommation de carburant afin de créer une base pour l’optimisation», explique Matthias Rietschin, responsable projets marketing chez Swiss-Ski. Concernant Priska Nufer et Daniel Yule, BKW leur a toutefois installé un dongle, qui est également utilisé pour le contrôle électromobilité. Ce petit boîtier noir est placé sous le tableau de bord et livre des données importantes sur la conduite. Cela permet d’évaluer si un passage à une voiture électrique est conseillé ou non. «Priska Nufer et Daniel Yule sont des pionniers chez Swiss-Ski. Ils doivent animer les autres athlètes sur le passage à l’e-mobilité», souligne Matthias Rietschin.
L’objectif de Swiss-Ski est de rééquiper progressivement sa flotte avec des véhicules électriques. «Le changement arrivera d’une manière ou d’une autre. Nous voulons être prêts.»
Un partenariat fort
Toutefois, les efforts ne s’arrêtent pas là. «Beaucoup associent automatiquement ski et changement climatique en voyant un ruban blanc sur un sol marron au début de la saison. Nous en sommes conscients», explique Matthias Rietschin. «Notre collaboration avec BKW, notre partenaire durable pour les infrastructures et l’énergie, doit nous permettre d’améliorer les installations gourmandes en ressources et de concevoir des solutions pour y remédier. Nous voulons lancer le sujet pour aider à promouvoir et mettre en place des projets durables dans le monde des sports d’hiver.» BKW n’aide pas uniquement les athlètes et le personnel de Swiss-Ski à trouver des solutions individuelles à leurs besoins de recharge. Par exemple, elle propose aussi des installations solaires mobiles pour des évènements, qui génèrent de l’électricité pour l’éclairage. D’après Matthias Rietschin, l’objectif est aussi de générer des fonds pour favoriser les projets durables au sein du monde des sports d’hiver suisses. Ces fonds pourraient notamment servir à mettre en place des téléskis fonctionnant à l’énergie solaire. «Ou on pourrait équiper les stations inférieures d’installations photovoltaïques et de stations de recharge, pour que tout le monde puisse venir avec des véhicules électriques.» C’est là que Daniel Yule et Priska Nufer pourraient «s’arrimer» quand ils veulent se rendre sur les pistes. De telles réflexions ont un esprit précurseur. Peter Arnet, expert BKW: «Quand, en 2030, l’ère du moteur à combustion sera révolue, la pression sur les infrastructures d’e-mobilité va être énorme. Ceux qui ont pris leurs précautions seront donc mieux lotis, y compris dans les régions de ski.»
Ensemble, durablement
BKW assume son obligation envers les générations futures de leur laisser un monde où il fait bon vivre. Avec le fonds promotionnel BKW, elle aide des partenaires et des projets dans le monde sportif, culturel et social à concilier prospérité et protection de l’environnement. Grâce à des études de faisabilité et des financements de démarrage, BKW promeut des projets innovants dans le monde des sports d’hiver. Plus d’informations sur le fonds promotionnel BKW, sur les projets réalisés et les outils de durabilité à destination des organisateurs sur
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