Tu travailles depuis l’année dernière en tant que formateur professionnel chez BKW. En quoi consistent tes tâches dans ce cadre?
Je suis chargé de trouver, d’accompagner et d’encourager les personnes qui suivent l’apprentissage d’électricien de réseau (h/f). Notre équipe compte quatre membres et accompagne environ 180 personnes. Nous nous sommes répartis les plus de 30 sites du groupe BKW entre formateurs professionnels et sommes en contact avec les apprentis et les formateurs pratiques sur place.
Un projet spécial est actuellement en cours. De quoi s’agit-il?
Nous avons le privilège de pouvoir nous déplacer sur différents sites avec 65 apprentis et de développer la formation à l’échelle du groupe. Nous sommes reconnaissants de pouvoir compter sur le soutien de BKW dans le domaine de la publicité, de la communication et du recrutement, et de pouvoir nous mobiliser ainsi ensemble pour l’avenir des électriciens et électriciennes de réseau.
Qu’est-ce qui te plaît le plus dans ce métier?
Nous investissons dans l’avenir de BKW. J’aime voir que les personnes s’épanouissent chez nous et gagnent en qualité de vie en ayant la possibilité d’exercer leur métier avec satisfaction. Et je suis d’autant plus ravi d’agir dans le domaine des électriciens de réseau.
Tu as également une seconde vocation: aumônier militaire. Comment cela se fait-il?
C’est un ami d’enfance qui m’a fait connaître ce métier passionnant. J’ai été enthousiasmé par la manière dont l’armée envisage cette mission. Elle utilise le savoir-faire de personnes civiles pour placer l’être humain au cœur du service. Je trouve cela extrêmement pertinent qu’au sein d’une structure axée sur les prestations, on trouve aussi des personnes chargées du bien-être du personnel.
Quelles conditions faut-il remplir pour devenir aumônier militaire?
Il faut disposer de compétences dans le registre de l’assistance spirituelle qui soient reconnues par l’armée. Il convient aussi de faire preuve d’ouverture personnelle en matière de spiritualité, de religion et de diversité, car tous ces domaines se retrouvent dans l’armée. Les candidats passent par une évaluation approfondie qui consiste à vérifier leurs qualités et compétences personnelles. S’ils passent la sélection, ils disposent ensuite d’un an pour réaliser un stage technique. Ceux qui réussissent le stage peuvent alors exercer en tant qu’aumôniers dans l’armée.
Quelles sont vos missions en tant qu’aumônier?
Nos missions sont définies en fonction des besoins sur place. En principe, un aumônier militaire est responsable du bien-être des personnes, prend en compte leurs sentiments, conseille les supérieurs et s’occupe des personnes faisant face à des défis personnels. Nous accompagnons donc tous les membres de l’armée, indépendamment de leur grade, de leur fonction ou de leurs opinions personnelles et convictions religieuses.
Concrètement, que doivent faire les membres de l’armée qui ont besoin d’assistance?
Nous pouvons être contactés pendant une période de service sans passer par la voie hiérarchique, ce qui nous permet d’être directement sur place en cas de situation exceptionnelle. Si des défis personnels font leur apparition, tels que des maladies psychiques, des idées suicidaires ou des problèmes irrésolus, nous les abordons et évaluons la situation. Souvent, il est utile d’engager des discussions d’assistance spirituelle, au cours desquelles nous consolidons les personnes dans leur personnalité, les mettons face à elles-mêmes et les accompagnons dans les étapes suivantes. Parfois, il est nécessaire de suivre des étapes supplémentaires avec des partenaires hors de l’armée.
Existe-t-il des parallèles entre ton emploi chez BKW et ton rôle d’aumônier militaire?
Ces deux environnements sont le lieu de travail de personnes qui, outre les différents aspects professionnels, ont de plus en plus besoin d’accompagnement personnel. Notre époque est caractérisée par certains facteurs qui peuvent susciter des inquiétudes et des angoisses chez de nombreuses personnes, par exemple l’avènement du numérique, la formation d’opinions, la culture familiale ainsi que l’acquisition plus rapide d’informations et de connaissances. À l’avenir, je vais donc sûrement continuer à voir et accompagner individuellement des personnes dans le cadre de leur histoire personnelle, dans ces deux lieux.
Connais-tu des situations dans ton quotidien professionnel chez BKW où la prière devient la seule option?
Personnellement, je ne considère pas la prière comme un médicament, mais plutôt comme faisant partie intégrante de mon mode de vie. Dans la vie, je pars du principe que je ne peux et ne dois pas tout faire uniquement par moi-même. La prière m’aide donc dans toutes mes tâches. Au sein de BKW, nous avons certainement tous besoin de sagesse afin de surmonter ensemble les défis que nous réserve l’avenir. Je suis donc très curieux de voir ce qui nous attend et me réjouis de continuer à apporter ma pierre à l’édifice, à ma manière et à l’aide de mes compétences.
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